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🌹🌹🌹Le 07 avril 2015, notre ami Jean Germain nous quittait brutalement. Dix ans déjà ! son souvenir et son empreinte dans notre ville restent intacts. Il entre peu à peu dans la postérité, et prend désormais sa juste place dans l’histoire de Tours 💕

Jean Germain était un grand humaniste, profondément attachant. Pudique et discret, il aura combattu et refusé l’injustice et l’intolérance jusqu’au terme de sa vie. Il refusait d’emblée les a priori et les positions péremptoires.
En politique, comme dans les autres domaines, il combattait pour des idées, pour des projets, sans jamais s’attaquer personnellement à ses adversaires, ni à leur intégrité. D’une loyauté et d’une fidélité sans faille, Jean Germain laisse en chacun d’entre nous une part de lui-même. Il prenait du plaisir à faire la cuisine pour sa famille, ou ses amis. Il avait le sens du partage. Celles et ceux qui ont eu le privilège de travailler pour lui, pourront témoigner de la grande liberté et capacité d’initiative qu’il leur laissait, comme à tous ceux engagés à ses côtés.

C’était un homme d’esprit, pétri d’intelligence, de subtilité, d’humour, et de sensibilité. Il aimait répéter que « la politique ce n’est pas la guerre » ou bien encore, « il faut que le soleil brille pour tout le monde ».
Il aimait citer François Mitterrand, ou Georges Clémenceau. Il aimait Serge Gainsbourg, Frédéric Chopin, l’élégance des grands crooners. Sa chanson préférée était « Pour me comprendre », de Michel Berger. « Pour me comprendre, il faudrait savoir qui je suis … » dit la chanson. Jean Germain se disait « paysan de Bourgueil ». Fidèle à ses racines, l’humaniste éclairé était aussi le promeneur des halles, l’éminent homme de savoir respecté, le grand professeur de droit aimé de ses anciens élèves comme en témoignèrent les registres de condoléances.

Très grand homme politique, décideur, bâtisseur, Jean Germain appartient maintenant à l’Histoire, à l’histoire de la Touraine, à l’histoire de notre Ville. Cette histoire, c’est avant tout, je crois, une histoire d’amour, une histoire d’amour avec Tours et les Tourangelles et les Tourangeaux, qui a donné naissance à une œuvre considérable.

Il restera un Maire immense, d’abord parce qu’il a transformé sa ville en profondeur. Il l’a réconciliée avec son fleuve, l’a faite entrer dans la modernité, a libéré sa créativité et l’a ouverte à de nombreux talents. Il a su développer son Université, redonner la rue Nationale aux piétons, mais aussi le pont Wilson devenu un magnifique balcon sur la Loire, lui qui aimait tant cheminer le dimanche dans les différents quartiers de la ville, et particulièrement dans les nouveaux quartiers mixtes qu’il a créé, comme les Deux Lions, ou Monconseil. Il a même su nous offrir un quatrième paysage, grâce à la réalisation qui restera sans doute comme la plus marquante de ses 3 mandats, le plus beau tramway du monde ! Il a introduit l’art contemporain dans l’espace public, comme le monstre de Xavier Veilhan, qui lui avait valu tant de critiques lors de son installation au cœur du secteur sauvegardé, et qui est devenu aujourd’hui une des icônes de la ville, l’emblème choisi par les jeunes entrepreneurs pour la candidature de l’agglomération au label de Métropole French Tech. Une agglomération qu’il a fondée de toutes pièces, grâce à son talent pour fédérer les gens, trouver les consensus. Mais aussi, il a donné aux Tourangeaux de nombreux lieux d’expression de leur joie de vivre, comme la guinguette des bords de Loire. Il a su tracer la voie aux grands projets qui nous mèneront vers le statut de vraie métropole régionale au rayonnement international : Haut de la rue Nationale avec le Centre de création contemporaine Olivier Debré, site Mame, Cité de la gastronomie...pour n’en citer que quelques-uns. 19 années de travail, d’énergie, de combats, de passion, de rencontres, pour faire évoluer la cité, pour en accompagner le développement, les chantiers, les projets, avec toujours la force d’une volonté, une détermination, une opiniâtreté, une capacité à convaincre, à rassembler.

Très tôt, Jean Germain s’est engagé dans la vie publique au sein du monde associatif et syndical tout en ancrant son engagement politique à gauche, d’abord au sein de la Convention des institutions républicaines et ensuite au sein du parti socialiste dès la fondation de celui-ci, à la faveur du congrès d’Epinay en 1971. Il gardera, tout au long de sa vie politique, un attachement profond, sincère, à la figure de François Mitterrand. Il a rejoint la section du parti socialiste de Tours Centre le 1er janvier 1974. De 1982 à 1985, il est directeur de cabinet d'André Laignel lorsque ce dernier est président du conseil général de l'Indre. Par la suite, de 1988 à 1993, il occupe cette même fonction de directeur de cabinet alors que Laignel est secrétaire d’État, d'abord à la Formation professionnelle (de 1988 à 1991), puis à la Ville et à l'Aménagement du territoire (de 1991 à 1993). Conseiller municipal d’opposition depuis 1983 (en qualité de chef de fil), il est élu Maire de Tours en 1995, après une campagne mémorable, à l’issue d’une triangulaire. Jean Germain est élu sénateur lors des élections sénatoriales de 2011. Au Sénat, au sein duquel il siège jusqu'à sa mort, il est notamment vice-président de la Commission des Finances depuis le renouvellement sénatorial de 2014, rapporteur spécial sur la mission budgétaire « Relations avec les collectivités territoriales », après avoir été rapporteur spécial de la mission « Ville et Logement » pour le projet de loi de finances pour 2012 et président du groupe interparlementaire d'amitié France-Liban depuis le renouvellement sénatorial de 2011. Il a été premier vice-président de la région Centre de 1998 à 2011. Il a exercé, à ce titre, l'intérim de la présidence de la région à deux reprises, après les démissions de Michel Sapin en 2000 et en 2007.

Fervent partisan de la décentralisation, Jean Germain s’intéressait également aux questions européennes. C’est à ce titre qu’il a été sollicité par Jack Lang et Pierre Moscovici (au titre de la Présidence française de l’Union européenne), pour présider un groupe d’experts européens, chargé d’élaborer un Plan d’Action pour la Mobilité des étudiants, des jeunes en formation et des enseignants dans l’espace communautaire. Appliquant en ce domaine, comme en bien d’autres, une méthode d’action faite avant tout de pragmatisme... Il a été fait Chevalier de la Légion d'honneur le 19 avril 2000.

Jean Germain laisse aux tourangeaux une œuvre considérable, qu’il aura construite pierre après pierre, avec une grande détermination. Si sa bienveillance et sa hauteur de vue aujourd’hui nous manque, son souvenir doit nous inspirer ! ❤️
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🌹🌹🌹Le 07 avril 2015, notre ami Jean Germain nous quittait brutalement. Dix ans déjà ! son souvenir et son empreinte dans notre ville restent intacts. Il entre peu à peu dans la postérité, et prend désormais sa juste place dans l’histoire de Tours 💕
 
Jean Germain était un grand humaniste, profondément attachant. Pudique et discret, il aura combattu et refusé l’injustice et l’intolérance jusqu’au terme de sa vie. Il refusait d’emblée les a priori et les positions péremptoires. 
En politique, comme dans les autres domaines, il combattait pour des idées, pour des projets, sans jamais s’attaquer personnellement à ses adversaires, ni à leur intégrité. D’une loyauté et d’une fidélité sans faille, Jean Germain laisse en chacun d’entre nous une part de lui-même. Il prenait du plaisir à faire la cuisine pour sa famille, ou ses amis. Il avait le sens du partage. Celles et ceux qui ont eu le privilège de travailler pour lui, pourront témoigner de la grande liberté et capacité d’initiative qu’il leur laissait, comme à tous ceux engagés à ses côtés.
 
C’était un homme d’esprit, pétri d’intelligence, de subtilité, d’humour, et de sensibilité. Il aimait répéter que « la politique ce n’est pas la guerre » ou bien encore, « il faut que le soleil brille pour tout le monde ». 
Il aimait citer François Mitterrand, ou Georges Clémenceau. Il aimait Serge Gainsbourg, Frédéric Chopin, l’élégance des grands crooners. Sa chanson préférée était « Pour me comprendre », de Michel Berger. « Pour me comprendre, il faudrait savoir qui je suis … » dit la chanson. Jean Germain se disait « paysan de Bourgueil ». Fidèle à ses racines, l’humaniste éclairé était aussi le promeneur des halles, l’éminent homme de savoir respecté, le grand professeur de droit aimé de ses anciens élèves comme en témoignèrent les registres de condoléances.
 
Très grand homme politique, décideur, bâtisseur, Jean Germain appartient maintenant à l’Histoire, à l’histoire de la Touraine, à l’histoire de notre Ville. Cette histoire, c’est avant tout, je crois, une histoire d’amour, une histoire d’amour avec Tours et les Tourangelles et les Tourangeaux, qui a donné naissance à une œuvre considérable.

Il restera un Maire immense, d’abord parce qu’il a transformé sa ville en profondeur. Il l’a réconciliée avec son fleuve, l’a faite entrer dans la modernité, a libéré sa créativité et l’a ouverte à de nombreux talents. Il a su développer son Université, redonner la rue Nationale aux piétons, mais aussi le pont Wilson devenu un magnifique balcon sur la Loire, lui qui aimait tant cheminer le dimanche dans les différents quartiers de la ville, et particulièrement dans les nouveaux quartiers mixtes qu’il a créé, comme les Deux Lions, ou Monconseil. Il a même su nous offrir un quatrième paysage, grâce à la réalisation qui restera sans doute comme la plus marquante de ses 3 mandats, le plus beau tramway du monde ! Il a introduit l’art contemporain dans l’espace public, comme le monstre de Xavier Veilhan, qui lui avait valu tant de critiques lors de son installation au cœur du secteur sauvegardé, et qui est devenu aujourd’hui une des icônes de la ville, l’emblème choisi par les jeunes entrepreneurs pour la candidature de l’agglomération au label de Métropole French Tech. Une agglomération qu’il a fondée de toutes pièces, grâce à son talent pour fédérer les gens, trouver les consensus. Mais aussi, il a donné aux Tourangeaux de nombreux lieux d’expression de leur joie de vivre, comme la guinguette des bords de Loire. Il a su tracer la voie aux grands projets qui nous mèneront vers le statut de vraie métropole régionale au rayonnement international : Haut de la rue Nationale avec le Centre de création contemporaine Olivier Debré, site Mame, Cité de la gastronomie...pour n’en citer que quelques-uns. 19 années de travail, d’énergie, de combats, de passion, de rencontres, pour faire évoluer la cité, pour en accompagner le développement, les chantiers, les projets, avec toujours la force d’une volonté, une détermination, une opiniâtreté, une capacité à convaincre, à rassembler.

Très tôt, Jean Germain s’est engagé dans la vie publique au sein du monde associatif et syndical tout en ancrant son engagement politique à gauche, d’abord au sein de la Convention des institutions républicaines et ensuite au sein du parti socialiste dès la fondation de celui-ci, à la faveur du congrès d’Epinay en 1971. Il gardera, tout au long de sa vie politique, un attachement profond, sincère, à la figure de François Mitterrand. Il a rejoint la section du parti socialiste de Tours Centre le 1er janvier 1974. De 1982 à 1985, il est directeur de cabinet dAndré Laignel lorsque ce dernier est président du conseil général de lIndre. Par la suite, de 1988 à 1993, il occupe cette même fonction de directeur de cabinet alors que Laignel est secrétaire d’État, dabord à la Formation professionnelle (de 1988 à 1991), puis à la Ville et à lAménagement du territoire (de 1991 à 1993). Conseiller municipal d’opposition depuis 1983 (en qualité de chef de fil), il est élu Maire de Tours en 1995, après une campagne mémorable, à l’issue d’une triangulaire. Jean Germain est élu sénateur lors des élections sénatoriales de 2011. Au Sénat, au sein duquel il siège jusquà sa mort, il est notamment vice-président de la Commission des Finances depuis le renouvellement sénatorial de 2014, rapporteur spécial sur la mission budgétaire « Relations avec les collectivités territoriales », après avoir été rapporteur spécial de la mission « Ville et Logement » pour le projet de loi de finances pour 2012 et président du groupe interparlementaire damitié France-Liban depuis le renouvellement sénatorial de 2011. Il a été premier vice-président de la région Centre de 1998 à 2011. Il a exercé, à ce titre, lintérim de la présidence de la région à deux reprises, après les démissions de Michel Sapin en 2000 et en 2007.

Fervent partisan de la décentralisation, Jean Germain s’intéressait également aux questions européennes. C’est à ce titre qu’il a été sollicité par Jack Lang et Pierre Moscovici (au titre de la Présidence française de l’Union européenne), pour présider un groupe d’experts européens, chargé d’élaborer un Plan d’Action pour la Mobilité des étudiants, des jeunes en formation et des enseignants dans l’espace communautaire. Appliquant en ce domaine, comme en bien d’autres, une méthode d’action faite avant tout de pragmatisme... Il a été fait Chevalier de la Légion dhonneur le 19 avril 2000.

Jean Germain laisse aux tourangeaux une œuvre considérable, qu’il aura construite pierre après pierre, avec une grande détermination. Si sa bienveillance et sa hauteur de vue aujourd’hui nous manque, son souvenir doit nous inspirer ! ❤️Image attachment

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